Un Dissoï Logoï est un exercice de rhétorique qui consiste à défendre deux thèses opposées dans une même allocution. L’allocution doit être courte, éloquente et percutante.
L’intérêt de l’exercice Dissoï Logoï
La démarche permet de s’exercer à l’éloquence et à l’esprit critique (allez voir mon défi ! ) ainsi qu’au développement de ses connaissances et de son aptitude à débattre.
S’y entraîner permet de développer son empathie, ce qui est le premier pas pour apprendre à convaincre. Et, ne nous voilons pas la face, comprendre réellement la position de l’autre conduit au respect de sa personne. D’ailleurs je crois que ce respect est indispensable pour débattre efficacement. Et puis, on peut comprendre l’autre et être en désaccord quand même, alors tout va bien !
Je me propose de vous en offrir un par jour pendant trente jours sur ma chaîne YouTube. J’aborderai des sujets clivants et des sujets bateaux, vos idées sont les bienvenues.
Mon but étant de travailler l’éloquence, je ne choisirai pas la défense d’une cause en fonction de mes convictions personnelle mais plutôt en fonction de l’exigence de l’exercice. C’est la raison pour laquelle je préfère défendre des thèses peu partagées ou difficiles à défendre.
Pour en savoir plus sur les Dissoï Logoï je vous invite à cliquer ici.
Un exemple de Dissoï Logoï
Et pour débuter je commence par un Dissï Logoï qui, je pense, ne vous laissera pas indifférent.
La peine de mort
Hamida Djandoubi est mort le 10 septembre 1977, assassiné pour assassinat. Dernière victime d’une abomination étatique. La peine de mort est à la fois l’aveu d’un échec et une capitulation. Echec de la protection d’un membre à qui l’état doit protection. Capitulation devant l’effort d’accompagnement d’une personne dans le besoin.
Et pourtant… la peine de mort est d’une grande clémence. Une clémence qui épargne à l’auteur d’un crime effroyable d’être condamné à l’oubli. La peine de mort est un beau geste qui libère l’esprit du condamné, qui assure la sécurité de la société, et surtout interdit la lente agonie d’un être humain dans l’oubli, l’indifférence et le mépris.
C’est à vous !
Si mon Dissoï Logoï vous insupporte, jouez le jeu : reprenez la deuxième partie du mien comme étant la première du votre et créez votre deuxième partie dans les commentaires…
Au plaisir de vous lire
Pierre-Favre Bocquet
Belle démonstration 😉 Je ne connaissais pas ce terme de Dissoï Logoï en revanche.
Merci Valentine
Tu m’as appris quelque chose aujourd’hui, je ne connaissais pas du tout. Très intéressant. Et merci pour la découverte.je
Encore appris cake chose, moi, aujourd’hui ! Merci Pierre.
Mais je t’en prie Sylvie 😉
Je ne connaissais absolument pas !
Merci pour cette belle découverte.
Car oui, l’éloquence est quelque chose que j’aimerais particulièrement travailler.
C’est un très beau projet que tu as là 😉
Alors, je vais m’y essayer, avec la vaccination. J’ai loupé ton épisode là dessus alors je me rattrape maintenant 😉
“Karine, 25 ans, ne s’est pas posé lde question lorsque son médecin lui a fait l’injection du Gardasil, “pour éviter le cancer”. Sa vie ne sera plus jamais la même. La sclérose en plaques de déclare peu après la troisième injection. Traitement lourd, absences au travail, difficultés dans les tâches de la vie quotidienne… Elle craint maintenant que ça arrive à d’autres jeunes filles.
Dans le même temps, le Gardasil protège contre quatre types de papillomavirus (HPV) 6, 11, 16 et 18, responsables de cancers du col de l’utérus. Les HPV 16 et 18 sont responsables de 70 % des cancers du col de l’utérus. Chaque année en France, près de 3 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Le nombre de décès est d’environ 1 100 par an. Pour l’agence de la santé, le rapport bénéfices/risques penche en faveur du Gardasil. Qu’en est-il pour vous ?”
Voilà voilà, mon exercice Dissoï Loggoï (que je ne connaissais pas du tout avant de te lire 😉). Merci de nous instruire !
Ouaaaiiis!!! Bel essai! Merci Gabrielle 🙂